On parle d’Essaouira en pensant, encore et toujours à la mer, au surf, aux pêcheurs à leurs barques bleues, aux dunes, au vent, aux belles côtes sauvages, aux fruits de mer, aux Gnaoua. C'est sans compter sur une autre activité propice aux balades: la Chasse

Nature à Essaouira : Balade et chasse

On parle d’Essaouira en pensant, encore et toujours à la mer, au surf, aux pêcheurs à leurs barques bleues, aux dunes, au vent, aux belles côtes sauvages, aux fruits de mer, aux Gnaoua. L’arrière pays se révèle également plein de ressources méconnues. Riche en forêts et broussailles, en plaines et monts, la région est un fabuleux territoire de chasse où  une faune riche et diversifiée, un climat doux et tempéré offrent aux amateurs tous les atouts d’une chasse touristique aux portes de l’Europe.  Cette activité progresse grâce aux importantes réserves permanentes et triennales que compte la province. Elles abritent diverses espèces cynégétiques et jouent un rôle important dans l’amélioration de la biodiversité.

Du Nord avec le Jbel Hdid (Mont Hadid) au-dessus d’Had Dra, au sud dans le massif de l’Amsitten, en passant par l’est vers Khmiss Meskala et Tamanar, lièvres, perdrix,  canards, pigeons, tourterelles et grives peuplent  bois, champs et marais tandis que sous les futaies se terrent les sangliers ! Oui, oui, le « cochon sauvage » est chassé au Maroc, non seulement par les étrangers, mais surtout par les autochtones ! Cette chasse très prisée est organisée en battue et les chasseurs puristes comparent leurs prises, à la longueur des défenses plus qu’au poids de l’animal !

Enfin, il y a la caille, « la caille verte » celle du printemps, petit gibier délicieux qui se chasse « devant soi » au chien d’arrêt. Un plaisir campagnard qui se perd en Europe  mais peut se retrouver au Maroc. La plupart des chasseurs qui viennent chasser la caille au Maroc emmènent leur chien.  Ceux des guides locaux sont des croisements entre braques et pointers de bonne souche et des chiens indigènes. Cela donne des auxiliaires extrêmement résistants, fin de nez, biscornus et très malins. La chasse à la caille des blés ouvre début octobre et ferme fin février. Elle se fait exclusivement devant soi au chien d'arrêt. Elle est interdite à l'intérieur des forêts. Pour les chasseurs ou accompagnateurs, quel plaisir de passer une journée « le nez au vent », sous le ridicule prétexte de débusquer un petit oiseau rusé, bien caché dans le paysage printanier.

Contrairement à de nombreux pays, au Maroc, la chasse n’a jamais été un privilège réservé aux élites. Hassan Zaroil, commerçant de tapis à Sidi Lmoktar est chasseur depuis 40 ans. Il parle avec passion de ses sorties et des 330 hectares d’amodiation qu’il partage avec 12 autres compères. Avec Louka, sa chienne ils traquent surtout le perdreau qui est leur proie de prédilection en saison.

Selon les chiffres du Haut commissariat aux Eaux et forêts la moyenne annuelle est estimée à quelques  5000 touristes chasseurs qui  doivent être encadrés sur les lieux de chasse par des guides désignés par les sociétés de chasse touristique et agréés au préalable par le Ministère.

Les papiers à fournir sont les suivants :photocopie du permis de chasse français, carte europeenne d’arme a feu, 4 photos d’identité, passeport en cours de validité valable 6 mois après la date de retour.

Article mis à jour le 28 août 2015