Une reconnaissance internationale pour Essaouira
On vous avait dit qu’Essaouira était une ville de culture, entre autre parce qu’elle inspire ! Et elle a séduit le peintre Christophe Ronel qui vient de recevoir le prix Louis Gillot pour sa frise « L’exode du petit peuple safran » évoquant l’histoire d’Essaouira.
Actu culture à Essaouira : 40 m2 de fresque en mosaïque
Il y en a qui ont été gâtés pour les fêtes de noël ! L’artiste français Christophe Ronel a reçu le prix artistique Louis-Gillot en 2015 remis lors du Salon de la société nationale des Beaux Arts.
Ce célèbre salon regroupe chaque année des délégations d’artistes du monde : Canada, Corée, Japon, Chinois…
Mais c’est bien le Maroc qui vient d’être à l’honneur !
L’artiste Christophe Ronel a travaillé à Essaouira avec l’architecte marocain Amine Kabbaj depuis 2013 pour parvenir à la création d’une fresque de 40m2 nommée « L’exode du petit peuple safran » dont Christophe Ronel a conçu les motifs.
Sur sa longueur de près de 20 mètres, on découvre des tons bleus, rouges, pourpres et jaunes évoquant Essaouira : ses vagues, ses remparts, ses habitants… Mais aussi l’histoire de la ville et notamment, comme le dis l’artiste dans l’article du journal Paris Normandie : « l’exploitation dès l’Antiquité du murex par les romains sur les îles Purpuraires qui font face au port . »
Cette frise à la renommée internationale est à découvrir dans la cour intérieure du Borj Sud en médina : juste à côté du Taros !
Bonne découverte à Essaouira !
Claire pour Vivre Essaouira, le 7 décembre 2015
Crédits photo : Paris Normandie