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La source des pierres : Ain Ahjar.

Le 2014-03-28 12:48:36

village Chiadma Au nord d’Essaouira, dans le pays Chiadma, se trouve une région maraîchère qui alimente la ville en fruits et légumes depuis des générations. Had Dra, principal souk de la région, est situé sur la route de Casablanca en passant par Ounagha.

 

 

 

 

Chaque dimanche le village déborde d’activités. On vient de partout pour vendre ou acheter aliments, bétail, bois, outils ou articles divers.

Après la visite du marché pourquoi ne pas se mettre à la recherche de la source providentielle ?
Il faut donc dépasser  Had Dra, en direction d’Akermoud et emprunter, sur environ 10 kilomètres, une étroite route verdoyante. Agaves, eucalyptus, figuiers de barbarie, grenadiers, palmiers, oliviers se succèdent, offrant aux yeux un spectacle inhabituel dans cette contrée aride. Des champs minuscules apparaissent entre de douces collines où s’éparpillent les petites fermes. Dans les deux sens on rencontre charrettes, vieilles guimbardes, mulets, mobylettes, en bref, toutes sortes d’engins de locomotion susceptibles de transporter les produits du souk. Sur la droite un vieux panneau rouillé indique le village d’Aïn el Ahjar.

200 mètres de chemin caillouteux débouchent sur une esplanade cernée d’arbres majestueux. Le calme et la quiétude succèdent à l’animation du marché. Une dizaine de gamins s’ébattent dans un modeste bassin cimenté! Sur ce site, au XVI° siècle, la ville de Tacalayate comptait 4000 habitants qui exploitaient vergers et cultures variées. C’est vers 1913 que colons et municipalité commencent à créer abreuvoirs et points d’eau afin d’améliorer la production des zones maraîchères et fruitières.

Les rigoles ont été cimentées après l’indépendance afin de mieux répartir l’eau précieuse destinée à l’irrigation. Au-delà des canaux, dans un écrin de palmiers, se dresse le marabout de Sidi Ali Ben Rhamoun, éclatant de blancheur.

Les renseignements ont été pris sur l’origine de la source, on peut entamer une courte marche dans la colline. La terre change de couleur sous les pas, brune et grasse ou soudain noirâtre, encore chargée de scories qui rappellent la proximité de Jbel Hadid. Sur ce mont un gisement de fer était exploité par les anciennes colonies Grecques.

Les énormes rochers affleurant ont donné son nom à la source : Ahjar signifie pierre. Une fois taillés par les jeunes gens du coin, ils se transforment en « meules » servant à presser les olives. Les blocs marqués indiquent le nom du « tailleur » qui l’a repéré.

Sous les taillis, parfois, le murmure du ruisseau se fait entendre. On peut l’entrevoir, caché sous quelques roseaux. De petites flaques nous mettent sur la piste, mais il faut continuer à grimper dans les cailloux pour voir enfin l’eau qui s’écoule d’un bout de tuyau encastré dans la roche. Enfants et villageois remplissent leurs récipients ensuite chargés sur de petits ânes noirs. Don d’Allah, l’eau, très claire est potable !

Pour terminer la balade, il faut reprendre la route à droite vers Akermoud pendant 6 kms puis tourner à gauche sur la route côtière au niveau de Moulay Bouzertoun sans rater la pause au bord de la mer ! Le retour vers Essaouira se fait rapidement à travers une forêt basse et rectiligne.

 

Le 13/08/10 par Solange Barault Clips Mags


 

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